“On a un classique cette année, c’est sur l’air de Fort Boyard : la, la, la, la, la, la la, la la la la la, Moïse Kouamé.” Samuel Danes, co-fondateur de La Tribune Bleue, est très sérieux. En pleine année de césure, le Nordiste développe le projet pour le faire grandir. A Roland-Garros, son travail porte ses fruits. Sur les courts annexes ou le Suzanne-Lenglen, les “gamins” flanqués du t-shirt bleu mettent le feu. “Mou-tet, Mou-tet” : la Porte d’Auteuil prend des airs de petit chaudron sous leurs chants.
Leur histoire est née à Estoril en 2024. Après s’être époumonés lors d’un match de Gaël Monfils, les deux fondateurs suivent le conseil de l’ancien demi-finaliste de Roland-Garros : “A ce moment-là, il nous dit : ‘j’adore quand vous mettez l’ambiance comme ça, il faut créer un groupe qui réunit tous les jeunes comme vous’“, rembobine Samuel. Bingo, depuis, ils parcourent le monde de Melbourne à Monte-Carlo avec les poches vides, mais un certain sens de la débrouille.
Lacoste, Roger-Vasselin et les généreux mécènes
“Niveau budget, c’est un peu la galère, mais on essaie de se faire inviter à gauche à droite par les joueurs“, continue la tête pensante du groupe. A Monte-Carlo, Edouard Roger-Vasselin leur permet de vivre une journée pleine à pousser Arthur Fils et les autres. Cette fois, à Paris, ils ont anticipé, acheté des billets pour trois semaines et puis Lacoste s’occupe du reste en leur offrant cinq jours sur le Suzanne-Lenglen.
“On évite d’envoyer des messages aux joueurs, on ne veut pas gratter. Mais sans qu’on lui demande, Chloé Paquet nous a contactés la veille de son match pour savoir si on venait la voir, dévoile encore Samuel. Elle nous a proposé des places et on a mis le feu.” “Ça fait deux mois qu’on est en contact. J’ai réussi à leur avoir quelques invitations aussi, c’était important pour moi de les remercier et qu’ils soient là“, témoigne la 119e joueuse mondiale.
Le Chatrier, on n’aime pas, ambiance de riches
Arthur Rinderknech, qui raffole de ces atmosphères, a tenté de leur trouver des précieux sésames pour sa night session. Peine perdue. Mais pas de regret pour La Tribune Bleue : “Le Chatrier, on n’aime pas, continue le co-fondateur. C’est une ambiance VIP, de riches. Ça ne prend jamais. On a essayé l’an dernier sur le Moutet – Sinner mais ça n’a pas marché.” Ils tenteront tout de même de se faufiler pour rendre un dernier hommage à Gasquet jeudi après avoir mis le feu pour Mpesthi Perricard sans doute mercredi.
On est les joueurs les plus supportés dans le monde maintenant
Même le patron de la très vénérable FFT a fini par se laisser convaincre. “Vous savez, c’est la même chose en Australie, a défendu lundi matin Gilles Moretton alors qu’un journaliste étranger l’interrogeait sur la folie semée par les supporters des Bleus. Ce sont des gens qui connaissent le tennis, ils savent quand s’arrêter. Les Français sont ainsi et je m’en excuse : ils supportent leurs joueurs, ils font peut-être beaucoup de bruit, mais on pense que ce genre d’ambiance est une bonne chose pour le tennis.“
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